mardi 7 avril 2015

L'arbre de vie.

Affalé sur le sol, le sale temps m’inondant de sa froide humidité.

Je laisse les larmes s’effacer au milieu des gouttes de pluies.
Fermant les yeux comme pour effacer ce sentiment malsain.
Je lutte en vain contre cette sensation de tomber dans le vide.


J’ai beau tenter de rester réaliste.
Je ne vois pas à quoi me raccrocher.
Ma vie s’écroule, elle m’échappe à travers le cri que je pousse. 


Comment en est-ce arriver là ?
Comment cette révélation a-t-elle pu résonner à mes oreilles.
Tel le tonnerre frappant un arbre vigoureux et plein de vie.

Je pensais mes racines profondément encrées dans la terre.

Mais je n’avais pas réalisé combien le sol était si fragile.
Mais à quoi pensais-je ?

Rien n’est éternel, jamais !
Si l’éternité existait, les gens ne seraient pas aussi pressés.

Je n’ai pas assez savouré les choses simples de la vie.

Aujourd'hui je m’en repentis. 
J’ai été si inconsciente de la véritable beauté de la vie.

Trop préoccupé par des problèmes futiles pour l’apprécier pleinement.


Je pensais avoir quelques années devant moi.
A présent je réalise que j’avais faux sur toute la ligne.


La vie ne nous offre que sa simplicité. 

Que nous ne faisons que compliquer.

Et ce soir en contemplant ce ciel magnifiquement étoilé.

Je réalise que le plus important dans la vie.
C’est de vivre.


Laissons les branches de nos rêves s’étendre vers le soleil

Et se repaître de sa douce et réconfortante chaleur
Laissons les feuilles de notre bien être bourgeonner face aux jours nouveaux
Et les fleurs éclore au son de nos rires et au reflet de bonheur de nos sourires.


Nos journées ne devraient que refléter la beauté de notre mère la terre

Et la remercier de notre joie quotidienne. 
Et non pas être alourdit par un stress inutile.
Mangeant nos espoirs et tuant notre âme.


Laissons la vie insinuer en nous ce qu’elle a de plus beau à nous offrir.

Et laissons le temps essuyer nos larmes.






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